samedi 26 novembre 2016

Être vegan ... pour les animaux

50 millions d’animaux sont tués chaque année pour notre profit.

Contrairement à ce que certains pourraient le penser, le véganisme ne s’étend pas seulement au régime alimentaire, c’est un véritable mode de vie qui couvre tous les aspects de la vie d’un individu. En plus de ne pas consommer de produits d’origine animal, l’individu est activement engagé contre la maltraitance des animaux. De ce fait, il ne porte pas de peaux et n’utilise que des produits certifiés vegan et non testés sur les animaux. Il ne pratique pas non plus certaines activités comme la chasse, la pêche, la corrida, n'assiste pas à des spectacles de cirques avec des animaux et ne va pas au zoo.


Source : http://www.jeanne-magazine.com

 

Le commerce des peaux -


Le commerce des peaux de bêtes est très controversé dans notre société, c’est pourquoi, de nombreuses manifestations sont organisées chaque année pour le dénoncer. L’organisation PETA (Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux) réalise régulièrement des campagnes choc pour dénoncer ce marché. Comme cette organisation, de nombreuses associations condamnent les traitements et les conditions de vie atroces que l’on inflige aux animaux pour avoir leur peau. De plus en plus de reportages dévoilent également l’existence de ce commerce cruel et parfois illégal.

La fourrure


Plus de 35 milliards d’euros, c’est le poids de l’industrie de la fourrure. L’industrie de l’habillement est ainsi responsable de la mort de plusieurs millions d’animaux chaque année.  

Le débat sur la fourrure prend de plus en plus d’ampleur dans le monde du luxe. L’industrie de la mode et du luxe influe en effet énormément sur la demande en peaux de bête.
Certains leaders du luxe cautionnent l’utilisation de la fourrure qui est ainsi considérée comme un signe de richesse, alors que d’autres la proscrivent. Pourtant, en 2015, 73% des défilés présentés utilisaient de la fourrure et on constate que le nombre d’animaux tués chaque année a augmenté de 10% depuis 10 ans.

 

Même si la Suisse, l’Autriche, la Croatie et la Grande Bretagne ont déjà interdit l’élevage des animaux à fourrure, les grandes firmes internationales se fournissent en fourrures à l’étranger, notamment en Chine (un pays reconnu pour ses maltraitances animales), en Argentine, dans les Pays Baltes, aux Etats-Unis ou en Russie.  

Les animaux (visons, renards, lapins, chinchillas…) peuvent provenir de « fermes à fourrure » ou sont la cible de trappeurs qui piègent les animaux directement dans la nature. 85% de la production mondiale de fourrure se fait dans ces « fermes à fourrure ». Les animaux sont enfermés dans de toutes petites cages pendant leur vie entière. Il est alors très fréquent que les animaux s’automutilent.


Campagne de sensibilisation de http://www.jeneportepasdefourrure.com



Le cuir

L’industrie du cuir est directement en lien avec l’industrie bovine. En effet, s’il y avait une baisse de la demande en cuir, le prix de la viande augmenterait.
 
Il existe deux sortes de cuirs :
- le cuir qui provient de la peau d’animaux comme les chevreaux, les agneaux et les veaux. Dans ce cas, les animaux sont souvent non-nés c’est-à-dire que la mère toujours en gestation a été avortée ou abattue.
- le cuir exotique provient de serpents, crocodiles, autruches, kangourous, tigres, léopards, zèbres, éléphants, morses, tortues… Environ un tiers du cuir exotique provient d’espèces en voie de disparition et ces animaux sont donc braconnés.

 
La Chine est le plus grand producteur de cuir du monde avec 270 milliards de dollars d’exportations comptabilisés en 2014. D'après PETA, en Asie et particulièrement en Thaïlande (premier exportateur de peau de reptile), près de 700 000 crocodiles et 440 000 pythons sont élevés uniquement pour leur peau.
La Chine réalise également du cuir de chien, et le pays pratique l'abattage de 200 chiens par jour : « En Chine, écorcher vif un chien ou pratiquer tout autre type de cruauté animale n'est pas sanctionné par la loi. Nous n'avons aucun recours», explique Ashley Byrne, spécialiste de campagne pour PETA aux Etats-Unis. Même s'il existe des lois empêchant ces cuirs d'arriver sur les marchés européens et américains, les défauts d'étiquetage sont très courants. 
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Cependant, le marché du cuir est de plus en plus instable, la pénurie de matières premières pourrait bientôt toucher le cuir. En effet, l'industrie du luxe utilise le cuir dans tout ses secteurs (automobile, mode avec la maroquinerie, la ganterie, les chaussures...).

 

La laine

Nombreuses sont les personnes qui pensent que l’industrie de la laine respecte les animaux et ne fait que les tondre. Pourtant, cette industrie fait souffrir les moutons tout au long de leur vie. En France, 16% des agneaux n’atteignent pas l’âge adulte. Pour augmenter la productivité des employés lors de la tonte, ceux-ci sous rémunérer au volume et non à l’heure, ce qui encourage les abus envers les animaux.
 
Le premier producteur de laine est l’Australie : le pays possède 80% des grands élevages du monde (troupeaux de 2000 à 8000 moutons). Ainsi, lorsqu’ils vieillissent, ils sont transportés pendant des semaines par bateaux pour être abattus au Moyen Orient, dans des abattoirs souvent non-réglementés.

Il existe d’autres laines :
- l’angora est issue du lapin du même nom. On parle souvent de l’épilation des poils du lapin mais dans de nombreux pays les poils sont arrachés avec la peau de l'animal.
- le cachemire, le mohair, le pashmînâ et l’alpaga sont respectivement produits en Mongolie, au Népal, en Inde et en Amérique du Sud. Toutes ces laines sont produites dans des pays dans lesquels la protection animale est presque inexistante.
 
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- Les tests sur les animaux -    


Dans le monde, chaque année, plus d’un milliard d’animaux sont utilisés pour tester des crèmes cosmétiques, des produits ménagers ou autres.
En France, plus de 7000 animaux sont tués chaque jour dans les laboratoires publiques ou privés.


Sur certains produits, on voit inscrit le terme cruelty free qui signifie « sans cruauté », c’est à dire que le produit n’a été testé sur des animaux à aucun stade de sa fabrication.

Depuis mars 2013, les tests sur les animaux ainsi que la vente de cosmétiques testés sur les animaux sont interdits au sein de l'Europe.
Cependant, cette loi est accompagnée d’une réglementation appelée REACH. Cette réglementation oblige une marque à tester sur les animaux lorsque celle-ci va produire un ingrédients à plus d’une tonne. C'est pourquoi la majorité des marques que l'on trouve sur le marché testent leurs produits sur les animaux.
 
De plus, pour commercialiser des produits dans certains pays comme la Chine, les marques ont l’obligation de les tester au préalable sur les animaux. Par conséquent tout produit vendu en Europe mais également en Chine, n’est pas cruelty free.

Il faut également savoir qu'une marque peut-être cruelty free tout en appartenant à un groupe qui ne l'est pas. Par exemple, la marque The Body Shop s'oppose au tests sur les animaux. Cette filière marque appartient pourtant au groupe L'Oréal qui teste la plupart de ses produits sur les animaux. 
 
Cependant, la loi REACH de 2013 a été renforcée avec la mise en place d’une autre loi européenne le 21 septembre 2016 qui « interdit totalement le droit d'accès sur son sol aux produits cosmétiques ayant été testés sur les animaux. »



Les labels cruelty free

Source : Victoire. B



« La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés de la manière dont elle traite les animaux » 
- Gandhi




Sources : 

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