dimanche 27 novembre 2016

Être vegan ... pour la planète

Les gens disent souvent qu'être vegan est pratiquement impossible. En effet, sans avoir fait de recherches appropriées sur le sujet, il serait presque impensable de changer son mode de vie pour le véganisme. S'il n'y a pas de motivation derrière ce projet, il devient plus difficile de devenir vegan : cela doit être un choix réfléchi.

Ainsi, en regardant des documentaires, des livres et sur internet, on a découvert que l'on devient vegan pour trois raisons qui peuvent être combinées. Ce mode de vie est généralement adopté pour la santé, pour les animaux et pour l'environnement. 
Sourcehttp://www.roxeterawr.com

 
Les répercussions de l'élevage sur l'environnement est un sujet qui n'est pas assez médiatisé et parfois même un peu tabou. 

Pourtant, certains livres, discours (comme celui de Gary Yourofsky, militant pour les droits des animaux) ou documentaires (comme Cowspiracynous dévoilent ce que les médias ne nous disent pas : la face cachée de l'élevage et son impact sur la planète. En effet, derrière l'élevage se cachent des enjeux environnementaux, sociaux et territoriaux.


De nombreuses études ont été réalisées afin de montrer à la société à quel point l'élevage est nocif pour la planète. 
Dans cet article, nous allons principalement nous appuyer sur les études de la FAO (Organisation des Nations Unis pour l'alimentation et l'agriculture). 


- Un enjeu environnemental - 

En 2006, la FAO affirme que "l'élevage est une des causes principales du réchauffement de la planète, de la dégradation des terres, de la pollution de l'atmosphère et des eaux et la perte de la biodiversité." Mais ce constat ne risque pas de changer si la société ne modifie pas ses modes de production et de consommation. 

Aujourd'hui, la croissance démographique mondiale est très importante : la population mondiale augmente de plus en plus vite et ainsi, la demande en produits d’origine animale principalement viandes, lait et œufs augmente avec elle. Ainsi, d'ici à 2050, il est prévu que la demande mondiale de produits d'origine animale augmente de 70%. Cette consommation, toujours plus importante n'est pas sans impact pour la planète. 


Tout d'abord, grâce à la FAO qui a lancé un système d'évaluation des émissions de gaz à effet de serre nommé GLEAM, nous nous sommes rendu compte que le secteur de l'élevage contribue à l'émission de 14,5% de toutes les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine. 


Source: http://www.fao.org/gleam/results/fr/ 

En effet, le secteur de l’élevage est responsable à lui seul de l'émission en quantité très importante de trois gaz à effet de serre majeurs, à savoir le dioxyde de carbone (27%), le méthane (44%) et le protoxyde d'azote (29%). 


Cette carte nous montre les émissions de gaz à effet de serre issues de l'élevage en fonction des région. 
On peut remarquer que les émissions sont très variables selon les régions et le type d'élevage réalisé. Par exemple, l'Amérique latine et les Caraïbes ont le plus haut niveau d’émission, avec 1,7 gigatonnes d'équivalent CO2 (l'ensemble des gaz à effet de serre). Le Brésil dispose à lui seul de 191 millions de vaches et est le premier exportateur mondial de viande bovine depuis 2003. Ces émissions élevées peuvent également s'expliquer par le fait que la région a recours à énormément de déforestation pour étendre ses pâturages. 


Source : http://www.fao.org/gleam/results/fr/










- Un enjeu social -

Outre ses émissions considérables en gaz à effet de serre, l'élevage représente 30% de la consommation totale d’eau de la planète. 

Différentes organisations comme le Natural Resources Defense Council et la Pacific Institute s’accordent à dire qu'en Californie, 80% de l’eau serait consommée par l’agro-industrie. Afin de maintenir ses hauts-rendements, l'élevage exige des quantités astronomiques en eau. En effet, aux Etats-Unis, une seule vache consommerait jusqu’à 560 litres d’eau par jour !

Grâce au graphique ci-dessous, on observe que pour produire 1kg de pommes, il faut 700 litres d'eau. Pour produire 1kg de viande de bœuf, il faudrait 15 500 litres d'eau, soit environ 22 fois la quantité nécessaire pour produire un kilo de pommes.  


Source : https://www.l214.com







- Un enjeu territorial - 



Afin de maximiser la production et le profit, on augmente le nombre d'animaux. Ainsi, le bétail toujours plus conséquent requiert plus d'espaces et de nourriture : céréales et autre.  La mise en place de nouveaux pâturages est ainsi l'un des moteurs principaux de la destruction de la forêt amazonienne. 

La culture du soja est le deuxième facteur qui provoque la destruction de la forêt amazonienne.
Les État-Unis sont le premier producteur de soja mondial et le Brésil second. Ce dernier pays produit plus de 30% du soja mondial, qui est principalement utilisé dans l'alimentation des animaux de fermes car très riche en protéines. Par conséquent, pn considère que pour produire 1 kg de protéines de bœuf, il faut 10 kg de protéines végétales . 

L'élevage provoque ainsi la destruction de 91% de la forêt amazonienne et participe à la perte de la biodiversité. Selon l'organisation Green Peace, la destruction des forêts tropicales serait à l'origine de 1/5 des émissions mondiales de gaz à effet de serre.



Les États font donc face à un enjeu qui consiste à concilier deux choses : la demande de la population en produits d'origine animale et l'environnement. 



Source : Victoire. B




Sources :
http://www.fao.org
https://www.l214.com
Film Cowspiracy, 2014, par Keegan Kuhn
Discours de Gary Yourofsky 
 
Par Victoire B.


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